Quatrième de couverture :
La paternité de ce roman fut l’enjeu de nombreuses spéculations. On a évoqué Alexandre Dumas – père et fils –, Théophile Gautier ou encore Guy de Maupassant. Mais, n’en déplaise à ces messieurs, l’œuvre est aujourd’hui attribuée à une dame, la marquise de Mannoury (même s’il ne s’agit là que d’un pseudonyme), le premier auteur féminin de clandestins érotiques.
Nous apprécierons particulièrement, dans l’éveil aux plaisirs des sens de Violette, les scènes d’amour saphiques, d’une finesse extrême, et le fait que la charmante héroïne apparaisse avant tout comme une femme libre et un personnage d’une modernité incroyable, en lutte contre le sexuellement correct et les bonnes mœurs de son temps.
Pour vous le procurer ==>Le Roman de Violette
La paternité de ce roman fut l’enjeu de nombreuses spéculations. On a évoqué Alexandre Dumas – père et fils –, Théophile Gautier ou encore Guy de Maupassant. Mais, n’en déplaise à ces messieurs, l’œuvre est aujourd’hui attribuée à une dame, la marquise de Mannoury (même s’il ne s’agit là que d’un pseudonyme), le premier auteur féminin de clandestins érotiques.
Nous apprécierons particulièrement, dans l’éveil aux plaisirs des sens de Violette, les scènes d’amour saphiques, d’une finesse extrême, et le fait que la charmante héroïne apparaisse avant tout comme une femme libre et un personnage d’une modernité incroyable, en lutte contre le sexuellement correct et les bonnes mœurs de son temps.
- Format : Livre numérique
- Date de sortie : 17 décembre 2014
- Nombre de pages : 132 pages
- Éditeur : La Bourdonnaye
- Prix : 13,00 euros
Service presse : Lu dans le cadre de mon partenariat avec les éditions La Bourdonnaye
Mon avis :
Si vous êtes curieux, je vous propose de lire ce livre sur la littérature classique érotique.
Oui, parce que ce livre bien qu'il ait été écrit en 1881 est d'un langage très moderne, très actuel mais surtout, c'est de la littérature érotique bien loin de ce que l'on pourrait trouver actuellement.
Nous sommes en plein Paris et nous découvrons une jeune-fille de 15 ans au nom de Violette. Elle vient de s'enfuir, persuadée que son patron essaie de la toucher voire plus et se réfugie donc chez Monsieur Christian, un trentenaire.
Ce monsieur Christian va l'héberger et petit à petit, un lien au début timide va devenir de plus en plus audacieux entre eux. Oui parce que finalement, il voudra prendre soin d'elle dès le premier regard. Prendre sous son aile cette jeune fille, si naïve, si pure, si fragile, si innocente. Et c'est dans ses bras qu'elle va connaitre les joies de l'amour ou en tout cas apprendre à découvrir son corps.
Alors, certes, y a de quoi se poser des questions : Mais c'est quoi ce truc là ??? C'est de la pédophilie ou quoi ?? Tu as craqué de la tête, Hami ???
Il faut surtout se mettre dans le contexte. Nous sommes en 1880 donc rien à voir avec notre époque, notre société où justement ça, c'est interdit.
Citation : L’innocence est une fleur qu'il faut laisser le plus longtemps possible sur sa tige et ne cueillir que feuille à feuille.
Un autre personnage rentre en compte dans cette histoire, La comtesse Odette. Jeune-femme de 28 ans qui déteste les hommes au plus haut point. Ce qu'elle aime elle, ce sont les femmes, les jeunes-femmes, les jeunes-filles comme Violette.
Et d'ailleurs, depuis sa rencontre avec cette petite, elle a du mal à l'oublier et va tout faire pour la retrouver.
Mais Violette est déjà amourachée de Christian et ça, cela ne va pas du tout plaire à Odette.
Alors, une sorte de triangle va se mettre en place où le voyeurisme, le libertinage et j'en passe, avec des sentiments assez ambigus pour certains vont rajouter un petit plus à cette histoire déjà assez tordue comme ça.
Cette époque là était très spéciale, les femmes commençaient à se réveiller, enfin. Il y avait certes le libertinage, les tromperies etc.....mais elles contraient les lois logiques de la nature, c'est-à-dire : Un homme et une femme pour Une femme et une femme, donc duo lesbien et cela ne date pas d'aujourd'hui.
Pour le coup, j'avoue que ce livre m'a un peu dérouté.
Parce que oué, bien qu'un livre dit classique, j'ai trouvé les mots assez crus pour un livre de la sorte. Même époque où le godemiché avait également sa place ou presque.
Mais il y avait aussi des passages très magnifiques, d'une douceur comme celui-là :
Citation : D'abord ce furent de petites attentions, comme les amants en ont pour leurs maîtresses, une aile de faisan délicatement coupée, arrosée d'un jus de citron, de vin de Chateau Yquem, versé par une main tremblante d'amour dans un verre de cristal mousseline ; une truffe cuite au vin de Champagne et à la cannelle, plus noire et mieux veinée que les autres, offerte après que les dents libertines avaient mordu dedans ; des crèmes mangées dans la même assiette et avec seule cuiller ; des pêches sucrées, après que l’ouverture purpurine laissée par le noyau absent avait servi de coiffe au bouton d'un sein blanc comme la chair de la pêche dépouillée de son beau velouté, tout cela entremêlé de baisers ardents, sur les bras, sur les épaules, sur les lèvres.
J'avais déjà lu un autre livre La femme et le pantin de Pierre Louys dans la catégorie : Les classiques érotiques ici bien plus soft que celui-ci mais alors lui, houlala, ça ne rigole pas.
Ils étaient chauds à cette époque. Punaise.
En conclusion : J'ai passé un bon moment avec cette lecture. L'histoire peut choquer à cause de l'âge mais il faudrait tout simplement ne pas oublier de se mettre dans le contexte. 1880. (même si je comprends tout à fait).
J'ai également beaucoup aimé l'écriture ainsi que les personnages dont Monsieur Christian (petit coquin). Il m'a bien fait sourire.
Voilà les ami(e)s, c'est un livre que je vous recommande chaudement.
Ma note :
Tu me rends curieuse de découvrir ce livre érotique "classique". Je note .
RépondreSupprimerAlors tant mieux ;)
SupprimerJe n'aurai pas tenté, mais ton avis donne envie !
RépondreSupprimerAlors, c'est l'essentiel !
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