Quatrième de couverture :
“L’histoire d’une petite fille à qui le destin lance l’un de ses défis ignobles. Si Lorraine veut un papa, elle devra le comprendre. Comprendre la schizophrénie : sujet tabou. Un défi bien inhumain pour une petite fille. Mais Lorraine voulait un papa… Hugo disait: l’amour consiste à être aimé pour soi, et surtout en dépit de soi. Lorraine n’est pas pour rien parente avec cette pucelle qui s’en alla trouver le roi de France pour lui proposer de bouter l’anglais hors du royaume. Lorraine est une utopiste. si vis amara ama ! Elle va faire mieux qu’aimer son papa en dépit de son état. Elle va l’aimer à travers celui-ci, et finira par aimer cette schizophrénie devant laquelle tous se taisent et tournent le bouton. Maintenant aimer le père à travers sa schizophrénie porte un autre nom. Ça s’appelle devenir un écrivain.“ Jérôme Lassaigne
Un livre écrit comme une biographie, un livre intime. Une souffrance mêlée à l'amour qui fait réfléchir. J'ai trouvé très courageux de la part de l'auteure de présenter ce livre. Mettez au placard les préjugés. Vaut mieux s'informer, s'instruire sur le sujet que de critiquer inutilement. Moi, la première.
Une belle leçon de vie à travers la plume de l'auteure voire des auteurs. Merci.
“L’histoire d’une petite fille à qui le destin lance l’un de ses défis ignobles. Si Lorraine veut un papa, elle devra le comprendre. Comprendre la schizophrénie : sujet tabou. Un défi bien inhumain pour une petite fille. Mais Lorraine voulait un papa… Hugo disait: l’amour consiste à être aimé pour soi, et surtout en dépit de soi. Lorraine n’est pas pour rien parente avec cette pucelle qui s’en alla trouver le roi de France pour lui proposer de bouter l’anglais hors du royaume. Lorraine est une utopiste. si vis amara ama ! Elle va faire mieux qu’aimer son papa en dépit de son état. Elle va l’aimer à travers celui-ci, et finira par aimer cette schizophrénie devant laquelle tous se taisent et tournent le bouton. Maintenant aimer le père à travers sa schizophrénie porte un autre nom. Ça s’appelle devenir un écrivain.“ Jérôme Lassaigne
- Format : Livre broché
- Date de sortie : 20 Octobre 2013
- Nombre de pages : 163 pages
- Prix : 16,88€
- Éditeur : Editions Alita
Lu dans le cadre d'un service presse
Mon avis :
La schizophrénie est une maladie que tout le monde connait de nom mais pas certaine d'en avoir beaucoup dans notre entourage. Un sujet tabou. Je sais que là où j'habite, il y en a deux ou trois dans le secteur. Ils ne sont pas méchants. Ils sont dans leur monde.
Je ne me suis jamais intéressée à eux. Je n'ai jamais voulu me retrouver face à eux, assis à côté d'eux, ni même les regarder dans les yeux. Une peur que la folie triomphe.
Pour moi, schizophrénie = fou
D'ailleurs, tellement que je m'en fichais, je ne me suis jamais posée la question. Ont-ils une famille, ces gens là ??? Quand je parle de famille, je ne parle pas d'un père et d'une mère. Non, ont-ils une épouse ou un époux et des enfants ???
Sincèrement, pour moi, c'était juste pas possible. Mais après avoir lu ce livre : Pa' pas fou de Lorraine Dey, je m'aperçois que j'étais carrément à côté de la plaque.
Ce petit livre de 163 pages m'a ouvert l'esprit ou plutôt m'a fait comprendre certaines choses sur cette maladie mentale.
Lorraine Dey a grandi avec un papa schizophrène. Là, tu te dis, ah oué quand même. Donc les schizo ont une famille. Elle a répondu à ma première question.
Et c'est dans ce livre qu'elle décrit sa vie. Une fille qui aime son père schizophrène.
Dans la première partie, on voit donc, Lorraine Dey grandir auprès de ce père malade. Elle sait qu'il y a un truc qui cloche chez ce papa. Pas facile pour une enfant de voir l'homme qu'elle aime tant, différent des autres ; pourtant à travers sa plume d'enfant et le regard que porte cet homme face à son fille, on ressent tout l'amour. Un immense amour.
Citation : Tu n'étais pas le père social, normal. Celui qui conduit, travaille ou a tout simplement des amis. Mais, mon éducateur tu demeures. Ne jamais me décourager, regarder au-delà des préjugés, toujours espérer, sont tes enseignements sacrés.
Elle va voir ce père fait des allers et retours à l’hôpital, parfois perdre les pédales et j'en passe. Mais la faute à qui ??? Que fait-on dans ces hôpitaux, hein ? Cette première partie est déchirante. On se met à sa place, et croyez-moi, le pincement au coeur se fait sentir.
Lorraine Dey est maintenant adulte. La maladie est beaucoup plus détaillée avec des faits, des preuves, des archives. Tout est décortiqué. Deux plumes, le père et l'enfant dans ce livre. Un père / malade qui s'adresse à nous, lecteurs. On immerge carrément dans son univers, son monde, celui qui fait peur. Il nous raconte son histoire.
Citation : Dire d'un homme ou d'une femme qu'il est anormal c'est le rejeter. C'est l'enfoncer dans la maladie.
Un livre écrit comme une biographie, un livre intime. Une souffrance mêlée à l'amour qui fait réfléchir. J'ai trouvé très courageux de la part de l'auteure de présenter ce livre. Mettez au placard les préjugés. Vaut mieux s'informer, s'instruire sur le sujet que de critiquer inutilement. Moi, la première.
Une belle leçon de vie à travers la plume de l'auteure voire des auteurs. Merci.
Citation : Un patient, on ne le force pas, mais on le respecte ; Un patient, on ne le choque pas, mais on le soigne ; Un patient, on ne le terrorise pas, mais on le rassure ; Sa mémoire, on ne l'efface pas, mais on l'écoute ; Un patient, on ne le tue pas, mais on le guérit.
MA NOTE :
5/5
Le roman "Contrecoups" traite aussi de ce sujet et m'a complètement bouleversée, alors je te comprends parfaitement !
RépondreSupprimerJe vais le noter. Merci !!
SupprimerJe ne connaissais pas du tout ce livre, et ne connait la schizophrénie que de nom. Il a l'air très intéressant !
RépondreSupprimerMerci pour ton avis.
Bonne fin de journée
Fait avec plaisir :)
SupprimerBelle chronique qui donne envie de découvrir ce livre et son auteur !
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